FAQ

Certaines questions nous sont régulièrement posées. Nous y répondons une fois pour toutes ici même. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à utiliser nos forums de discussion pour nous les soumettre : nous nous ferons un plaisir de les rajouter à cette liste et d’y répondre.

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Qui êtes-vous ? Peut-on connaître vos noms et vos CV ?

Nous sommes des chômeurs, RSAstes, mal-logés, syndicalistes, travailleurs précaires ou non, militants anticapitalistes, antiracistes, antisexistes et antifascistes qui en avons marre de voir le confusionnisme politique et le conspirationnisme gangréner nos luttes.

On nous reproche souvent notre anonymat, alors que nous mettons des personnes en cause nommément. Il tient à des raisons de sécurité, et aussi au fait que nos identités importent peu. Nous sommes un collectif, notre parole est collective. Cela tombe bien : nous sommes aussi contre la personnalisation et l’individualisation des luttes.

En revanche, il nous semble effectivement important que nos lecteur-rice-s sachent d’où nous parlons. La réponse se trouve ci-dessus et ici : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/qui-sommes-nous/

Qu’entendez-vous par confusionnisme politique ?

Le confusionnisme politique commence lorsque les frontières politiques deviennent poreuses et que des alliances contre-nature se nouent, par exemple entre une certaine extrême gauche et une certaine extrême droite. En général, les alliances, qui se veulent de circonstance ou non, s’opèrent autour d’une ou deux problématiques bien définies : anticapitalisme, anti-impérialisme, antisionisme, protectionnisme, nationalisme, voire écologie. Au motif qu’une de ces causes est la cause première à tous les maux de la planète, les partisans du confusionnisme politique estiment qu’on « peut avoir des causes communes » avec des gens qui sont en réalité des ennemis politiques.

Le confusionnisme politique, qui tend à se répendre en cette période de crise économique, politique et sociale, favorise la pénétration des idées d’extrême droite à gauche et la récupération des idées de gauche par l’extrême droite. Nous pensons quant à nous qu’il est temps de retracer des frontières claires entre nos amis et nos ennemis, sans quoi il n’est pas de lutte politique possible.

Qu’entendez-vous par conspirationnisme ?

Le conspirationnisme est un système d’explication du monde reposant sur les théories du complot. Avec le conspirationnisme, nul besoin d’explications économiques, politiques ou sociologiques à la crise que nous traversons : tout s’explique par le complot, et singulièrement le complot des « élites ». Et si ces « élites » ont en même temps le mérite d’être juives (d’aucun diront « sionistes » pour ne pas passer pour antisémites), c’est encore mieux. Malgré leurs apparences scientifiques, les théories du complot sont en réalité fort simplistes et tapent à côté de leurs cibles : comme tout n’est pas complot, elles sont incapables d’expliquer les mécanismes de la domination et donc sont inefficaces pour les combattre.

Est-ce à dire que selon vous, il n’y a jamais aucun complot ?

Non, dire qu’il n’y a jamais aucun complot serait aussi stupide que d’en voir partout. Simplement, les complots font partie des mécanismes de la domination. Il serait idiot de reprocher à la CIA de fomenter des complots : c’est son boulot. Mais le problème ne réside pas ici dans le complot, mais dans le système qui rend possible l’existence d’une organisation telle que la CIA. Expliquer le monde social ou économique par la seule lorgnette du complot est donc insuffisant et ne permet pas de combattre la domination, puisque, incapable de l’expliquer, les théories du complot tapent à côté de cette cible.

Mais si complots il y a, pourquoi ne faudrait-il pas les dénoncer ?

Si un complot est avéré, il n’y a aucune raison en effet de ne pas le dénoncer. Mais pour ce faire, il faut que la dénonciation repose sur un travail d’investigation solide, sur des preuves vérifiées et vérifiables, afin qu’effectivement les faits puissent être avérés. Or, les théories du complot reposent sur du vent : soit elles partent de faits existants qu’elles extrapolent, soit elles inventent carrément des théories du complot ex-nihilo, en s’inspirant notamment d’oeuvres de science-fiction. Dans les deux cas, on ne saurait parler de travail d’investigation sérieux.

Vous mettez souvent tout le monde dans le même sac : or, tous les conspirationnistes ne sont pas d’extrême droite.

Non, en effet. En particulier, ceux qui découvrent ces théories et y sont sensibles sont en général des gens sans culture politique ou en voie de politisation et disposant d’un capital scolaire et culturel faible. Mais les grands théoriciens du complot sont bien d’extrême droite, et les théories du complots ont toujours été plutôt l’apanage de l’extrême droite, même si cette dernière n’en a pas l’exclusivité (la gauche stalinienne en est en particulier également friande). C’est pour cette raison que nous ne nous en prenont jamais aux militants de base mais aux théoriciens et aux leaders, en bref : aux agenouilleurs plutôt qu’aux agenouillés. Le danger pour les agenouillés étant bien évidemment de se retrouver très vite sur la pente savonneuse qui conduit du conspirationnisme à l’extrême droite…

Sur les liens entre théories du complot et extrême droite et sur les logiques qui sous-tendent ces théories, nous vous conseillons la lecture de ces deux analyses :

http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/10/18/les-theories-du-complot-conspirationnistes-et-droites-extremes/

http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/09/22/aux-sources-de-la-conspiration/

Pourtant, vous pratiquez l’amalgame en traitant indifféremment de « fascistes » tou-te-s celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.

C’est faux : nous ne traitons pas les gens de « fascistes » ou de « nazis » à la légère et essayons d’être les plus nuancés possibles dans nos analyses. Par exemple, nous faisons des distinctions entre les négationnistes et leurs soutiens, alors que la frontière est parfois ténue. Nous distinguons ceux qui versent dans le confusionnisme de ceux qui sont des militants d’extrême droite convaincus. Voici en quel sens nous utilisons certains termes qui semblent problématiques à certains-e-s de nos contradicteur-rice-s :

– Antisémite : la définition de ce terme est claire : qui véhicule la haine des Juifs.
– Fasciste : nous le prenons dans son usage courant : partisan d’un régime autoritaire et en tant que synonyme d’extrême droite. Il peut arriver qu’on y inclue certains nationalistes de gauche, le fascisme étant toujours nationaliste et se nourrissant également souvent d’une rhétorique sociale. Or, le refus du nationalisme, qu’il soit de gauche ou de droite, un un de nos fondamentaux.
– Nazi ou néo-nazi : nostalgique du Troisième Reich, partisan de l’idéologie nazie.
– National-socialiste : nazi, mais aussi personne développant une idéologie comprenant un volet « national » et un volet « socialiste » (dans ce cas nous parlons plutôt de programme nationaliste et socialiste).
– Stalinien : nostalgique du PC stalinien, personne fonctionnant avec des schémas de pensée hérités de cette tradition.
– Conspirationniste : qui soutient les théories du complot, voit des complot partout même quand il ne sont pas réels, n’analyse le monde qu’à travers ces théories.
– Extrême droite : ce qui se situe à la droite de la droite. Idéologie autoritariste, nationaliste et raciste à un degré ou à un autre. Nous l’employons suivant l’usage qui en fait couramment et les catégories communément admises par la science politique moderne.
– Négationniste : qui nie la réalité historique du génocide des Juifs par les nazis et/ou son ampleur. Nous préférons ce terme à celui de «révisionniste», terme revendiqué par les théoriciens du négationnisme pour se faire passer pour ce qu’il ne sont pas, c’est-à-dire des historiens dignes de ce nom. Nous considérons en outre que le terme «négationniste» peut tout à fait s’employer concernant les négateurs d’autres génocides : génocide des Arméniens par les Ottomans, des Tutsis par les Hutus (avec l’aide de la France), «nettoyage ethnique» de Sebrenica par les Serbes, etc. Il peut aussi parfaitement s’employer, concernant les nazis, au génocide des Tziganes ou des homosexuels.

Nous soulignons à l’attention de ceux et celles qui nous demandent de donner notre définition de ces termes que nous nous étonnons que les notions en particulier d’ «antisémite» ou de «négationniste» ne vous semblent pas claires. En général, ceux et celles qui cherchent à remettre en cause leur définition et leur pertinence sont précisément les antisémites et les négationnistes.

Enfin, les personnes qui composent notre collectif ont des divergences d’opinions sur certains sujets. Toutes les divergences d’opinions ne nous gênent donc pas, mais il est clair que certaines sont inconciliables avec nos engagements.

Vous êtes des flics qui fichez les gens et qui pratiquez l’attaque ad hominem, lâchement planqués derrière votre anonymat.

Sur la question de notre anonymat, nous avons déjà répondu plus haut.

Sur celle du prétendu « fichage » auquel nous nous livrerions : nous n’utilisons que des informations publiques librement disponibles sur le web : forums ou réseaux sociaux. Concernant les réseaux sociaux, si nous avons accès à certains profils, c’est que les gens nous laissent y avoir accès : dès lors, leurs données n’étant pas protégées, on peut les considérer comme étant publiques. Et puis, si ceux que nous mettons en cause ne souhaitent pas l’être, ils n’ont qu’à pas raconter leur vie sur Internet.

De plus, nous complétons régulièrement les informations que nous draînons sur le web par des vérifications sur le terrain, quand la chose nous est possible.

Alors, s’agit-il de « méthodes de flics » ? Peut-être, mais ce sont aussi des méthodes couramment utilisées par les journalistes d’investigation, tout autant que par des militant-e-s de toutes obédiences, y compris dans le camp d’en face.

Concernant les attaques ad hominem, nous rappellerons ce qu’en disait feu Pierre Bourdieu reprenant Marx en 1975 : « Dans un univers où les positions sociales s’identifient souvent à des “noms”, la critique scientifique doit parfois prendre la forme d’une critique ad hominem. » Nous estimons quant à nous qu’il en est de la critique scientifique comme de la critique journalistique ou de la critique militante.

Vous voulez interdire aux gens de lire ce qui vous déplait ou de penser par eux-mêmes. Ne pensez-vous pas qu’ils sont assez grands pour se faire leur opinion eux-mêmes sur un texte ?

Nous ne souhaitons rien interdire du tout, les autodafés et les mises à l’index, ce n’est pas notre truc. Les gens sont bien libres de lire ce qu’ils veulent, peu nous chaud, tout comme ils sont libres de ne pas nous lire d’ailleurs : on n’en prendra pas ombrage.

Simplement, un-e bon-ne lecteu-rice est un-e bon-ne lecteu-rice informé-e : notre travail consiste entre autres à mettre en garde contre l’origine ou la fiabilité de certain-e-s auteur-e-s, de certaines sources ou écrits. Après, les gens font ce qu’ils veulent de ces informations.

Vous refusez le débat et souhaitez empêcher vos adversaires de s’exprimer. Vous pratiquez la censure. Vous êtes des anti-démocrates et des fascistes.

Tout d’abord, vous remarquerez que nous passons beaucoup de temps à répondre aux questions et remarques dans nos forums, qu’elles aillent ou non dans notre sens. Pour des gens qui « refusent le débat », on fait pire.

C’est vrai que nous bloquons régulièrement certains trolls, soit pour racisme ou antisémitisme, soit pour propos sexistes et homophobes, soit pour menaces, etc. : que voulez-vous, nous sommes maîtres chez nous et ne tenons pas à transformer ce site en poubelle. Sans compter que la modération est un boulot énorme et que nous n’avons pas que ça à faire dans nos vies. Soyons très clairs : nous considérons comme légitime le fait d’avoir des critères de modération de cet ordre. Et il ne s’agit pas de censure : nos adversaires peuvent très bien aller éructer ailleurs sur le web, on ne les en empêchera pas.

Pour bien comprendre notre positionnement en la matière, il faut considérer ceci : la censure est selon nous une politique mise en place par un Etat, et le terme ne saurait s’appliquer à un média qui a une ligne éditoriale et refuse de publier à des écrits qui sortent de cette ligne.

Ceci dit, nous sommes bien évidemment contre la censure même quand elle frappe nos ennemis politiques. Par exemple, nous sommes contre le fait que des négationnistes aillent en prison pour leurs idées. Mais ce n’est pas pour autant que nous considérerons qu’afin de combattre la censure dont ils sont victimes, on se doit de mettre en veilleuse toute critique de leurs idées, voire de leur permettre de s’exprimer dans nos colonnes.

Non : des négationnistes et des fascistes n’ont rien à faire dans des médias militants qui se veulent de gauche, d’extrême gauche ou libertaires, et ceci n’a rien à voir avec une quelconque censure. Ceci a en revanche tout à voir avec le nécessaire combat contre le confusionnisme politique. En effet, publier ce genre de personnes sur des sites estampillés « progressistes » (au sens large du terme) revient, précisément, à leur donner une caution qui leur permet de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas : des progressistes. De ce fait, cela revient à leur permettre d’insuffler leurs idées dans notre propre camp, et in fine à les renforcer en nous affaiblissant. Les négationnistes et autres fascistes ont leurs propres médias pour exprimer leurs idées : qu’ils y restent et ne viennent pas envahir nos espaces de vie et de lutte !

Nous jugeons qu’il n’y a pas à débattre, notamment publiquement, avec de tels ennemis : il y a des idées dont on ne débat pas, on les combat ! En débattre, c’est déjà estimer qu’elles ont un intérêt et un droit de cité et c’est leur donner de l’écho et une légitimité qu’elles ne méritent pas.

Plus généralement, nous considérons qu’en matière de liberté d’expression, il est d’autres combats à mener, sans doute plus urgents que celui de la défense de la liberté d’expression des négationnistes (qui en réalité sont assez peu réprimés) : le combat pour la liberté d’expression et d’information au sein des entreprises et des prisons, pour la libération des prisonniers politiques qui sont dans notre camp ou en sont proches, etc.

Nous avons déjà clarifié notre position sur cette question ici : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/10/25/saint-jean-chez-les-negas-deuxieme-round/

Nous vous conseillons également la lecture de ce texte, dont nous partageons largement les analyses : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/11/14/contre-leur-liberte-dexpression/

Vous vous dites anti-impérialistes, mais vous ne condamnez pas suffisamment clairement la politique d’Israël et celle des Etats-Unis. Ne seriez-vous pas un petit peu sionistes sur les bords ?

Nous sommes clairement antisionistes et anti-impérialistes. Simplement, nous ne considérons pas pour autant que les ennemis de nos ennemis sont forcément nos amis. En bref, ce n’est pas parce que des antisémites prétendent combattre la domination israelienne en Palestine au nom d’un antisionisme dévoyé que ce sont des alliés. Au contraire : l’usage dévoyé qu’ils font du mot « antisionisme » (qu’ils utilisent pour ne pas passer pour antisémites) dessert la cause antisioniste et les militants antisionistes sincères. Luttant contre le confusionnisme politique, nous luttons aussi pour redonner du sens aux mots, et notamment au mot « antisionisme ».

Idem avec l’impérialisme occidental en général : nous estimons que ce n’est pas parce que des pays occidentaux ou leurs alliés commettent des crimes de guerre dans certain pays ex-colonisés que nous devons pour autant défendre les régimes dictatoriaux faussement présentés comme « anti-impérialistes » qui dirigent ces pays. Une horreur ne doit pas conduire à en cacher une autre. Jamais nous ne soutiendrons des régimes qui répriment des syndicalistes, des minorité sexuelles ou religieuses, des journalistes, qui mènent à l’échelle de leur région des politiques non moins impérialistes que celles d’Israël ou de l’Occident, qui même font du business avec ces deux derniers et mettent en place chez eux des politiques ultra-libérales. Et nous considérons que les prétendus anti-impérialistes, anticapitalistes et défenseurs de la liberté d’expression qui au mieux se taisent sur la nature de ces régimes et au pire les soutiennent ouvertement sont en réalité de faux amis et de vrais ennemis, mûs par des restes de pensée coloniale qui les conduisent à considérer que seuls les citoyens des pays occidentaux ont le droit d’aspirer à la liberté (d’expression mais aussi de manière générale) et au combat anticapitaliste, tandis que les peuples des pays «non alignés», comme ils disent, sont tout juste bon à servir leurs dictateurs et ne comprennent pas que leur intérêt va dans ce sens et non dans celui de la révolution.

Pour résumer et pour conclure : nous n’avons pas pour objet de dénoncer la politique israélienne ou étasunienne, mais d’observer la nébuleuse conspirationniste et ses satellites, qui souvent usent d’arguments fallacieux pour dénoncer ces deux gouvernements. Une telle démarche désert plutôt qu’elle ne sert la lutte anti-impérialiste et antisioniste, et c’est pourquoi nous dénonçons ces imposteurs. Si on veut critiquer l’impérialisme ou le sionisme, encore faut-il le faire avec des arguments pertinents. A contrario, si nous n’avons pas pour objet premier de dénoncer la politique d’Israël ou des Etats-Unis, nous n’avons pas non plus pour objet de les promouvoir, et que nous sommes même plutôt sévères dans notre critique des guerres impérialistes, que ce soit de part nos engagements personnels ailleurs, dans nos articles ou dans les commentaires de nos forums.

Nous  avons déjà abordé ces questions dans cet article : http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/2011/10/23/saint-jean-chez-les-negas-premier-round/

Vous ne vous attaquez qu’aux « anti-système », jamais au système lui-même.

Variante de la précédente. Entendre par « anti-systèmes » les Bonnet de Soral, Dieudonné, Collon, ReOpen911, Cheminade et compagnie et par « système » le système de domination capitaliste, rebaptisé pour l’occasion « nouvel ordre mondial », « axe atlanto-sioniste », « synarchie », etc., mais rarement « capitalisme », puisque, comme on va le voir le capitalisme n’est pas l’ennemi et qu’il ne faut donc pas le désigner comme tel.

En effet, tous ces « anti-système » auto-proclamés sont en réalité parfaitement intégrés au « système » qu’ils prétendent dénoncer : d’origine bourgeoise pour la plupart, ils sont soit universitaires, soit dandys has-been mais essayistes rencontrant un relatif succès, soit comiques possédant leur propre théâtre, soit chercheurs, soit, pour d’autres, consultants en informatique ou « ergonomes européens », voire énarques et inspecteurs généraux des finances… Liste non exhaustive. En bref, ils occupent des positions sociales tout à fait confortables et sans rapport avec celles occupées par les gens qu’ils prétendent défendre.

Boutiquiers de bas étage, une seule chose les intéresse : vendre des bouquins, des places de spectacle, et surtout : qu’on parle d’eux. Faussement anti-capitalistes, ils entendent dénoncer les seuls « excès » du « système », dans le but de le « moraliser » : de ce fait, ils rejoignent les positions défendues par les pires ultra-libéraux de la planète. C’est qu’ils auraient trop à perdre avec une authentique révolution anticapitaliste. Dès lors, ils nous resortent la bonne vieille soupe pétainiste un peu rassie de la « révolution nationale », seule à même, selon eux, de sauver un « système » qui au fond leur est cher.

7 réponses à FAQ

  1. Thomas Delannoy dit :

    Vous êtes cons ? ou bien ?

  2. Dma dit :

    Noam chomsky serai conspirationniste ? pourquoi le citer ?

  3. Léo Audemar dit :

    « Vous mettez souvent tout le monde dans le même sac : or, tous les conspirationnistes ne sont pas d’extrême droite.

    Non, en effet. En particulier, ceux qui découvrent ces théories et y sont sensibles sont en général des gens sans culture politique ou en voie de politisation et disposant d’un capital scolaire et culturel faible.  »

    Un exemple d’un homme d’extrême droite au capital scolaire et culturel faible : Noam Chomsky
    Hihi
    Quand on réfléchis avec les pieds, ça marche moins bien …

  4. Luc dit :

    « Peu nous chaud », doit s’écrire « Peu nous chaut » (du verbe chaloir).
    (dans votre paragraphe plus haut : ‘Vous voulez interdire aux gens de lire ce qui vous déplait ou de penser par eux-mêmes. »)
    Je profite de cette petite précision de conjugaison pour demander qu’elle ne soit pas effacée avec son ajout POLITIQUE en deux points :
    -1- Je suis atterré qu’Etienne Chouard soit calomnié définitivement et aussi légèrement par vous, car à ce titre, personne n’est à l’abri de votre procédé inquisitorial (vous auriez pu juste lui demander de préciser qu’un des auteurs qu’il cite innocemment a publié par ailleurs des allégations antisémites, au lieu de le traiter lui même de maitre penseur néo-nazi.) Si vous êtes sincères, j’attends de vous des atténuations et des excuses à Etienne Chouard, avant que le mal ne soit fait définitivement pour neutraliser ses recherches libertaires et anticapitalistes qui sont souvent pertinentes et courageuses.
    -2- Je me demande à quoi sert votre combat de « conspiration anti-conspirateurs » qui se mord la queue, et qui semble prendre à tous beaucoup d’énergie pour pas grand chose, et qui ne semble guère ne produire qu’un bruit de fond supplémentaire pour brouiller les enjeux et servir de réserve argumentaire pour pas mal de capitalistes attaqués par ceux que vous condamnez parfois si vite. (Je sais, ce n’est pas un argument définitif contre vos allégations, mais quand même.) Réfléchissez, je vous en prie.

  5. Yannix dit :

    Comment on vous contacte si on trouve votre collectif pas mal et qu’on a envie d’y participer ?

    Yann.

  6. Merci pour nous avoir signalé cette faute d’orthographe. Pour le reste : c’est a hors sujet. Et la souveraineté des Etats, on s’en fout : on est contre le capitalisme et ses bras armés étatiques et para-étatiques.

  7. chantal POTTIER dit :

    oups j’ai eu un doute en lisant « désert » moi j’ai traduit « dessert » du verbe desservir (qui ne sert pas la cause).
    Et j’en profite pour vous donner le sens que je donne à l’expression PERVERS MANIPULATEUR : qui attribue à l’autre ses propres travers et faiblesses, parce que vous et moi pouvons tous tomber dans l’excès et penser que c’est l’autre qui est dans l’erreur. Je reconnais le bien fondé de votre démarche tout comme je considère légitime le « conspirationnisme » au nom de la liberté d’expression. Car j’estime qu’il existe un conspirationnisme capitaliste sous la forme des multinationales qui ont pris le contrôle de nos vies : car tout échappe désormais aux états qui n’ont plus qu’une souveraineté de façade.
    Mais à la longue, les seuls qui sont « victimes » de discrimination ce sont ceux mêmes que vous dénoncez comme des anti-impérialistes ou pire antisionistes : interdire les spectacles de DIEUDONNE c’est se dénoncer soi-même conspirationniste parce que incapable de supporter un autre regard sur notre monde. J’ai envie moi que tout le monde accepte de s’en prendre « plein la gueule » et pas que les pauvres, les femmes, les non intellectuels dont je fais partie. Une lectrice féministe, mère de famille d’extrême gauche !

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